dimanche 25 novembre 2007

NON, MERCI.




Depuis hier je l'écoute en boucle, je n'écoute que ça, j'ai même pleuré en l'entendant pour la première fois. Je voulais, encore une fois, vous mettre les paroles de cette chanson ici, pour que vous aussi vous puissiez en apprécier la beauté, si beauté il y a. Mais se faisant, m'imprégnant des mots, les laissant courir sur la page, j'ai réalisé à quel point j'étais sotte. Aucune utilité, aucun soupçon d'espoir ne me reste, il faut doucement ouvrir les yeux devant une lumière aveuglante et sous les coups. Et trouver le nouveau monde. Conquérir un nouvel empire, si l'on n'avait pas sa place dans le précédent.

samedi 24 novembre 2007

LEBLEUBLEUCIEL.

And finally, everything was fine.

vendredi 16 novembre 2007

INVITATION&PORTEQUICLAQUE.




Comme deux étrangers dans la nuit à la recherche d'un abri, d'un coin pour la nuit, avançant pas à pas, méticuleux, effrayés, abandonnés, enfants de la Terre, deux adolescentes aux yeux écarquillés, sans aucun soucis pour la bienséance, aux espoirs endormis.
La Tour Eiffel brille de mille et un feux, les cheveux virevoltent au son de la basse, les chiens tendent l'oreille au son du clairon, les coeurs s'agitent au son de l'amour. Il ferme les yeux, elle tend la main, des soupirs qui s'échappent, des rires qui éclatent, des larmes qui ébranlent, des sourires résignés.
Les ingrédients de nos vies,
Des bribes, des passages, des clins d'oeils. Parfois ces clins d'oeils durent plus longtemps que prévu, mais l'oeil, doit bien un jour, relâcher la pression. Je ne t'en veux pas. Oublie moi.

jeudi 15 novembre 2007

ECARTELESJAMBES.

Néo, néo d; ta génération en rupture d'idéal, ta soif d'illusions, tes tourbillons éreintants, tes outrages folkloriques... Tu as brisé tes chaînes en pâte à modeler pour courir vers les champs de néons.

samedi 10 novembre 2007

JET'AIME.




Laisse la coupe de champagne se renverser sur le tapis persan. N'ai pas peur d'ouvrir grand les fenêtres au risque que l'on se congèle. Ne crains pas d'enflammer les rideaux, création d'un berceau de feu, un enfer sur Terre. Recouvrir les murs de confiture de fraise, tout lécher, et puis beurrer le sol pour danser le moon-walk plus aisément. Et transformer la salle de bain en parc aquatique. Puis au terme de nombreuses réjouissances, je pourrai bien enfiler une magnifique robe blanche de mariage, un voile assorti, des escarpins féeriques, et m'envoler dans un Paris assombri par le manque d'amour, jusqu'à m'écraser dans le brouillard des citadins pressés.
Perdre la raison, perdre ses raisons, ne plus parler d'intelligence ou de culture, simplement se laisser aller à la bêtise, à la décadence, aux horreurs de la folie, découper ses cheveux et écrire son nom sur le plafond, tout en riant des malheurs annoncés par la télévision. Monter le son au maximum, et mourir dans un bordel infernal...

vendredi 9 novembre 2007

NESTLE_CEREALESCOMPLETES

"Les voeux ne peuvent pas tous se réaliser,
Il y a des sentiments qu'il vaut mieux taire,
Parfois ce qu'on croit amour n'en est pas vraiment,
Je garderai le souvenir de tout ce que j'ai eu de toi,
Et cela suffit,
C'est nous."

[A suivre].

mardi 6 novembre 2007

L'ARTD'OUBLIER.

Perdue dans ton monde parallèle, il est impossible de croire à de telles inepties. Un cauchemar dans lequel tu t'es enfoncée à pieds joints, éclaboussant ton image de boue, recouvrant d'un parfum nauséabond toute ton histoire. Je ne pourrai pas te laisser filer tant que j'y croirai encore, tant qu'il restera une once d'espoir en mon fort intérieur. Tant que la flamme ne se sera pas entièrement éteinte. J'ai confiance en l'avenir, je n'ai pas confiance en toi, et encore moins en ceux qui t'entourent. Mais Dieu est là, la chance aussi, les étoiles ne font pas défauts, et pas à pas, peu à peu, tu remonteras la pente. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Et mon tee shirt le suggère parfaitement.

dimanche 4 novembre 2007

TWO AGAINST THE WORLD.



Je verse une larme à chaque chanson que j'écoute, à chaque son douloureux émanant des lèvres de ces artistes improbables, à chaque grattement de leur guitare essouflée, à chacun de leur cil qui bat. Dans toute cette confusion, ce mélange de peur et d'amour, je cherche une quelconque raison pour être femme, pour être fille, ou ne serait ce qu'humaine. Engloutie dans un cocon glacé et étouffant à la fois, je me perds dans des contradictions futiles, dans des questionnements sur un futur proche ou éloigné. Je me demande quel est mon nom et qui je suis. Et surtout, pourquoi je t'aime.